Le fer est un sel minéral essentiel au bon équilibre et au bon fonctionnement de l’organisme. Il a pour rôle principal de contribuer au transport de l’oxygène dans le sang en permettant la production d’hémoglobine. De ce fait, une carence en fer peut entraîner des conséquences plus ou moins importantes sur la santé en général.
L’origine de celle-ci peut être diverse : la pratique régulière d’un régime végétarien ou amaigrissant, la consommation de substances empêchant l’assimilation du fer dans l’organisme (comme le thé par exemple), ou encore une mauvaise absorption de cet oligoélément.
Ainsi, il est donc recommandé de manger une assiette équilibrée à chaque repas, avec des aliments riches en fer. Et ce, afin de conserver un taux suffisant de fer au sein de l’organisme. Mais comment est-il possible de détecter une carence en fer ? Autrement dit, par quels symptômes se manifeste-t-elle ? Pour mieux comprendre et arriver à déceler un taux faible de fer au sein de l’organisme d’un individu, voici neuf signes qui ne trompent pas.
1. Une fatigue et des étourdissements plus ou moins marqués
La carence en fer est souvent associée à une anémie. Cela entraîne une diminution du nombre de protéines fixatrices d’oxygène (hémoglobines) dans les globules rouges. Cependant, et sans en arriver à ce stade, il est possible de ressentir déjà certains symptômes plus ou moins prononcés. Une fatigue et des étourdissements par exemple, peuvent faire parties des symptômes pouvant survenir de manière plus ou moins soudaine.
Cet état inhabituel se manifeste car, avec une quantité trop faible de fer, l’hémoglobine ne peut être produite normalement. Dès lors, il n’y a pas assez d’oxygène qui arrive aux tissus et aux muscles. Cela se manifeste ainsi par un manque d’énergie chez la personne. Cela peut également entraîner une quantité de travail plus importante que doit fournir le cœur. Ce dernier devra faire davantage circuler le sang et l’oxygène associé dans l’ensemble de l’organisme, rajoutant ainsi de la fatigue.
2. Des maux de tête plus ou moins apparents
Ce symptôme, moins courant, est dû à un faible taux d’oxygène dans le sang servant à irriguer le cerveau. Les vaisseaux sanguins de la zone cérébrale vont donc subir des gonflements. Ces gonflements provoquent ainsi de la tension et des maux de tête chez la personne.
3. Une pâleur détectable
Beaucoup de parties du corps apparaissent rouges ou rosées en raison de la circulation sanguine, riche en hémoglobines au niveau de ces zones. C’est le cas du visage, des gencives, des ongles, de l’intérieur des lèvres ou encore des paupières inférieures, etc. Et comme une carence en fer entraîne une diminution de la production d’hémoglobine, ces zones ont tendance à perdre de leurs couleurs. Elles deviennent soit roses ou parfois même jaunâtres.
4. Le souffle court
Lors d’une carence en fer, le taux d’hémoglobine, responsable du transport d’oxygène est plus faible. Les tissus et les muscles reçoivent donc moins d’oxygène. Ainsi, lorsque l’on pratique une activité sportive anodine, comme de la marche par exemple, le rythme respiratoire augmente pour combler la quantité d’oxygène manquante. C’est ce que l’on nomme le souffle court.
5. Une altération des fonctions cognitives
Ne pas se préparer une assiette équilibrée à chaque repas avec des aliments riches en fer peut entraîner d’autres problèmes. En plus d’altérer les capacités physiques d’un individu, cette carence peut entraîner également une altération des capacités intellectuelles.
Par définition, les fonctions cognitives se rapportent à la fonction de connaissance. Elles comprennent le jeu de la mémoire, le raisonnement, le langage, l’intelligence, l’apprentissage… Elles comprennent aussi la prise de décision, la résolution de problèmes, l’attention ou la perception.
Un faible taux de fer dans l’organisme peut être à l’origine d’une hyperactivité par exemple. En effet, cet oligoélément essentiel stimule la production de tyrosine qui constitue le précurseur de la noradrénaline et de la dopamine. Ces derniers étant responsables de l’attention et de l’inhibition. Le fer permet également d’avoir davantage de volonté, de motivation et de concentration.
Une carence de ce dernier va donc empêcher d’avoir une bonne réflexion ainsi qu’un bon esprit d’analyse. De manière plus générale, un individu subissant une carence en fer peut voir son intelligence amoindrie. Il devient moins réactif et beaucoup moins perspicace.
6. Des chutes de cheveux plus ou moins importantes
Un organisme ayant une carence en fer ne dispose pas d’un apport d’oxygène nécessaire à l’ensemble des tissus du corps. Ainsi, il va avoir tendance à privilégier les zones vitales et essentielles à son bon fonctionnement.
Les tissus pileux et corporels où les cellules reproductrices des cheveux se trouvent, vont être alors mal oxygénés, voir même pas du tout. Cela va donc provoquer des chutes de cheveux plus ou moins importantes.
7. Une peau et des cheveux secs
Lorsque l’organisme n’a pas assez de fer, l’oxygène présent dans le sang doit être dirigé vers certaines zones corporelles. C’est le cas des tissus et des muscles par exemple. Les cheveux et les ongles ne recevront pas l’oxygène nécessaire à leur bonne vitalité et santé. Cela rendra leur aspect déshydraté et sec.
8. Une sensibilité au froid
L’ensemble du corps étant mal ou très peu oxygéné, cela va avoir un impact direct sur la production de chaleur (thermogenèse). D’où cette sensibilité au froid.
9. Des palpitations cardiaques
Les palpitations cardiaques sont associées à une augmentation de la fréquence des battements du cœur. Lorsque l’organisme d’un individu subit une carence en fer, l’hémoglobine présente dans le sang est en plus faible quantité. De ce fait, le cœur doit travailler davantage pour envoyer de l’oxygène aux différents tissus et muscles de l’organisme. Enfin, il se peut que cette conséquence entraîne également des disfonctionnements plus graves. Comme une augmentation du volume du cœur par exemple.
Une carence en fer entraîne donc de nombreux symptômes plus ou moins conséquents sur le corps et l’organisme. Par conséquent, il est essentiel de conserver un taux normal de fer dans le sang. Ce taux doit être, en règle générale, plus élevée chez la femme (plus particulièrement chez la femme enceinte.) Afin de respecter ces normes, il est recommandé de se préparer une assiette équilibrée à chaque repas avec des aliments riches en fer.
Quelques aliments permettant de lutter contre la carence en fer
Il existe de nombreux aliments riches en fer, le choix ne sera donc pas difficile :
- Le cumin ;
- Le thym ;
- La spiruline ;
- Le soja ;
- Les palourdes ;
- Le cacao ;
- L’avoine ;
- La viande rouge ;
- Les pois chiches ;
- Les noix de cajou ;
- Les amandes ;
- Le sésame ;
- Les haricots rouges ;
- Les pignons de pin ;
- Les graines de tournesol ;
- Les lentilles ;
- Les olives ;
- Le foie de veau ;
- Les huitres et les moules ;
- Les poissons gras (thon, sardine, maquereau) ;
- Les noix et raisins secs,
- Les petits pois frais ;
- Etc.